Ségolène en visite dans les Hauts-de-Seine
En campagne chez Patrick Balkany, Ségolène Royal invoque la « morale républicaine »
Ségolène Royal s'est faite dimanche l'avocate de la « morale républicaine » lors d'une visite de soutien au candidat PS à la mairie de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), où elle a été escortée par des militants socialistes mais aussi de nombreux partisans du maire, Patrick Balkany.
L'ex-candidate socialiste à la présidentielle s'est cependant gardée de toute attaque frontale contre ce proche du président Nicolas Sarkozy, en parcourant pendant trois quarts d'heure le marché et les rues du centre-ville.
« Personne n'est propriétaire de terres. On n'est plus dans une monarchie, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est curieux, la résurgence d'un vocabulaire d'un autre âge ! », s'est-elle exclamée, alors qu'on lui demandait si elle venait « défier M. Balkany sur ses terres ».
Selon Mme Royal, cette visite se voulait « un soutien tout simple à un excellent candidat, un besoin d'alternance sur un territoire ». « Il y a une morale républicaine qui peut être incarnée par le candidat » socialiste, Thierry David, 47 ans, a-t-elle fini par lâcher.
La présidente du Poitou-Charentes s'est aussi autorisée à critiquer l'attribution, le 31 janvier dernier, du grade de chevalier de la Légion d'honneur à Isabelle Balkany, épouse du maire et vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine. « La Légion d'honneur n'a jamais servi à récompenser les amis politiques qui n'ont rien fait de particulier au service de la nation », a-t-elle déclaré.
« Il y a un vrai combat à mener en termes de vigilance républicaine ici, le maire actuel cède au clientélisme et ça endette terriblement cette ville », a renchéri M. David.
M. Balkany avait été condamné en 1996 à 15 mois de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour avoir affecté trois agents municipaux de Levallois-Perret à son usage personnel, selon la justice.
Pour la venue de Mme Royal, le maire sortant avait mobilisé plusieurs dizaines de militants UMP, portant des tee-shirts bleus avec, en lettres blanches, « Patrick Balkany - Levallois, c'est vous ! ».
Ils sont restés collés aux basques de la responsable socialiste. « Ségolène, la sortie ! », ont-ils scandé alors que Mme Royal regagnait sa voiture. « Balkany, à Neuilly, Balkany, en prison ! », ont riposté les militants PS, vêtus de tee-shirts rouges.
« C'est bien de venir ici, dans cette terre d'horreur », a lancé à Mme Royal une passante d'âge respectable, qui portait au revers un autocollant marqué « AntiSarko ».
Histoire de montrer qu'il entendait bien rester maître chez lui, M. Balkany, fort du soutien de ses troupes, est allé à la rencontre de Mme Royal, échangeant quelques mots avec elle. « L'enjeu, ce n'est pas Levallois-Perret. Elle est là pour les caméras de télévision, c'est tout ! », a-t-il déclaré à la presse.
Poursuivant ses visites de soutien aux candidats socialistes, Mme Royal devait ensuite se rendre à Pontoise (Val d'Oise), une ville également détenue par la droite, avec le candidat PS Didier Peyrat.
Source : AFP
Ségolène Royal s'est faite dimanche l'avocate de la « morale républicaine » lors d'une visite de soutien au candidat PS à la mairie de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), où elle a été escortée par des militants socialistes mais aussi de nombreux partisans du maire, Patrick Balkany.
L'ex-candidate socialiste à la présidentielle s'est cependant gardée de toute attaque frontale contre ce proche du président Nicolas Sarkozy, en parcourant pendant trois quarts d'heure le marché et les rues du centre-ville.
« Personne n'est propriétaire de terres. On n'est plus dans une monarchie, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est curieux, la résurgence d'un vocabulaire d'un autre âge ! », s'est-elle exclamée, alors qu'on lui demandait si elle venait « défier M. Balkany sur ses terres ».
Selon Mme Royal, cette visite se voulait « un soutien tout simple à un excellent candidat, un besoin d'alternance sur un territoire ». « Il y a une morale républicaine qui peut être incarnée par le candidat » socialiste, Thierry David, 47 ans, a-t-elle fini par lâcher.
La présidente du Poitou-Charentes s'est aussi autorisée à critiquer l'attribution, le 31 janvier dernier, du grade de chevalier de la Légion d'honneur à Isabelle Balkany, épouse du maire et vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine. « La Légion d'honneur n'a jamais servi à récompenser les amis politiques qui n'ont rien fait de particulier au service de la nation », a-t-elle déclaré.
« Il y a un vrai combat à mener en termes de vigilance républicaine ici, le maire actuel cède au clientélisme et ça endette terriblement cette ville », a renchéri M. David.
M. Balkany avait été condamné en 1996 à 15 mois de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour avoir affecté trois agents municipaux de Levallois-Perret à son usage personnel, selon la justice.
Pour la venue de Mme Royal, le maire sortant avait mobilisé plusieurs dizaines de militants UMP, portant des tee-shirts bleus avec, en lettres blanches, « Patrick Balkany - Levallois, c'est vous ! ».
Ils sont restés collés aux basques de la responsable socialiste. « Ségolène, la sortie ! », ont-ils scandé alors que Mme Royal regagnait sa voiture. « Balkany, à Neuilly, Balkany, en prison ! », ont riposté les militants PS, vêtus de tee-shirts rouges.
« C'est bien de venir ici, dans cette terre d'horreur », a lancé à Mme Royal une passante d'âge respectable, qui portait au revers un autocollant marqué « AntiSarko ».
Histoire de montrer qu'il entendait bien rester maître chez lui, M. Balkany, fort du soutien de ses troupes, est allé à la rencontre de Mme Royal, échangeant quelques mots avec elle. « L'enjeu, ce n'est pas Levallois-Perret. Elle est là pour les caméras de télévision, c'est tout ! », a-t-il déclaré à la presse.
Poursuivant ses visites de soutien aux candidats socialistes, Mme Royal devait ensuite se rendre à Pontoise (Val d'Oise), une ville également détenue par la droite, avec le candidat PS Didier Peyrat.
Source : AFP