des réformes courageuses
Les sondages opposant Ségolène à ses différents adversaires probables sont pleins d'espoir.
Cependant, la victoire n'est pas encore là. Il faudra d'abord l'investiture socialiste. Puis le vote de la nation en 2007.
Mais tout ne sera pas encore fini. Il faudra aussi avoir une politique courageuse.
Il faudra d'abord avoir le courage de réformer l'enseignement envers et contre tous. Les diplomes ne donnent pas automatiquement un emploi ou, lorsque les jeunes arrivent sur le marché de l'emploi, on leur offre la plupart du temps des emplois au rabais, voire parfois des années et des années de stages !
L'exemple des méthodes utilisées dans les pays socialistes d'Europe du Nord mériterait d'être étudié. On n'y fait pas des études sans interruption de la maternelle à l'université, des périodes de travail sont intercallées et même au niveau du collège, pour donner une idée très précise du monde du travail aux collégions, lycéens, étudiants.
La protection de notre planète doit aussi être une priorité et je ne parle pas de ces mesurettes empêchant aux véhicules de circuler. Ca doit être plutôt une réforme de fond sur tout ce qui abime notre atmosphère, notre sous-sol, les mers et océans. Les lobbies ne devraient plus pouvoir permettre des exceptions. Pour que notre terre survive au delà de nos enfants, petits-enfants ou arrière petits-enfants, il est temps de modifier les états d'esprit. La protection de la planète ne doit pas être l'apanage des écologistes, chaque citoyen se doit d'être informé pour mieux comprendre les risques.
Mais tout cela ne se fera pas sans des véritables campagnes de concertation avec les habitants. Les réformes votées en secret à des heures avancées de la nuit n'ont pas lieu d'être. Nous devons nous sentir acteur du changement.
Ségolène, qui a initié ce qu'on appelle la "démocratie participative", est la mieux placée pour expliquer, argumenter et finalement convaincre de la justesse de ces réformes qui seront mieux acceptées si elles sont bien expliquées à chacun.