Qui élisons-nous le 20 novembre ?

Publié le

Cher-e-s camarades, cher-e-s amis,

 

Jeudi 20 novembre, nous allons élire notre premier secrétaire. Un premier secrétaire qui aura la lourde tâche de remettre notre parti au travail, de réaliser son unité qui a été fortement mise à mal ces derniers mois et de le rénover en profondeur pour qu'il soit enfin en phase avec les aspirations de nos concitoyens.

 

L'enjeu de cette élection - au-delà des personnes qui ont fait acte de candidature - est simple.

 

1° S'agit t-il d'élire un premier secrétaire qui va s'évertuer à conserver le mode de fonctionnement actuel du parti à l'heure où une large majorité d'entre nous aspirent au changement. Un changement au niveau des pratiques, de méthodes de travail, dans la façon de militer et de s'adresser aux Français ?

 

2° S'agit-il d'élire un premier secrétaire qui va reconduire les mêmes responsables qui gouvernent le parti depuis des décennies et qui refusent obstinément d'assurer la relève générationnelle ?

 

3° S'agit-il d'élire un premier secrétaire qui se satisfait d'un parti à 150 000 adhérents et qui n'est pas représentatif de la diversité sociale et de la France métissée ? Un premier secrétaire qui considère que les adhérents à 20 euros dévalorisent le parti ? Un premier secrétaire qui verrouille le parti en s'entourant de tous les apparatchiks et en écartant les militants des grands choix d'orientation et stratégiques du parti ?

 

4° S'agit-il d'élire un premier secrétaire qui considère que le PS n'a pas vocation à être un parti populaire, ouvert aux sympathisants et aux acteurs sociaux (syndicats, associations, intellectuels, simples citoyens, mais un parti de notables et d'élites repliés sur eux-mêmes, se préoccupant uniquement de leurs carrières ?

 

5° S'agit-il d'élire un premier secrétaire qui au nom des prétendues valeurs de gauche fera dans le politiquement correct en refusant de traiter des questions majeures comme la nation, la famille, l'autorité, la sécurité, l'immigration, l'intégration, la valeur-travail, la réussite individuelle qui sont des thèmes tout aussi légitimes que la liberté, l'égalité, la solidarité, la fraternité, la justice sociale, la répartition des richesses, la laïcité, etc. ?

 

6° S'agit-il d'élire un premier secrétaire qui va traiter en « pestiférés »', en « citoyens indignes » les Français qui ne se reconnaissent plus dans le clivage gauche droite (et dont certains parfois viennent de notre propre famille politique), de les rejeter à tout jamais dans le camp de la droite au motif qu'ils ne veulent se positionner sur une ligne idéologique ?

 

Du choix que vous allez faire va dépendre en partie l'avenir de notre parti que nous aimons tous (il n'y a pas d'un côté ceux qui aimeraient plus le parti et de l'autre ceux qui l'aimeraient moins). Car c'est bien de cela dont il est question. Il n'agit pas de transformer l'élection du futur premier secrétaire en un référendum pour ou contre Ségolène Royal, pour ou contre Martine Aubry, pour ou contre Benoît Hamon. Ca n'est pas en s'excluant les uns les autres que nous renouerons avec l'unité et la cohésion - indispensables – que les Français attendent désespérément de nous.

 

Soyons, nous militants, à la hauteur du rendez-vous de jeudi et votons en notre âme et conscience pour un nouveau Parti socialiste.

Publié dans Mes chroniques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
H
<br /> Pourquoi je ne voterai jamais pour Martine Aubry et sa bande de voleurs. C’est surtout, avant tout,  ne pas voir Jospin, DSK, Delanoë, Fabius, Hollande, Rocard, et j’en passe et des moins bons mettre la main sur le parti socialiste !<br /> Le renouveau du PS ne se fera pas par ces personnes là !<br /> J’en ai marre de voir ces ringards politiciens qui spolient la vie Française et qui ne pensent plus qu’à leurs acquis sociaux qu’au bien être des Français.<br /> Ils décrédibilisent la politique au sens large du terme.<br /> Voter Martine Aubry c’est surtout continuer d’accepter une politique de droite faite sous l’ère Jospin (ce qui lui a valu, à Jospin,  d’être éliminé dès le 1er tour de la présidentielle de 2002 !).<br /> En réfutant le discours avec le centre, Mme AUBRY se moque délibérément des adhérents du PS puisqu’ elle ne doit sa victoire à Lille que grâce au Modem.<br /> C’est aussi, avec les 35 heures, accepter la précarité dans le travail. Martine Aubry est l’organisatrice des nouveaux travailleurs dits pauvres ! C’est, enfin,  accepter les cadeaux faits aux employeurs par la défiscalisation des heures travaillées sur les fiches de paie des travailleurs pauvres (parlez-en aux employés dans les grandes surfaces !) ;<br /> C’est, il faut s’en souvenir, financer, à l’époque,  un dispositif (les 35 heures) sur le dos de la Sécurité Sociale et qui « devait », en principe, créer 300 000 emplois (les chômeurs en rigolent encore !)! <br /> La machine à perdre, avec Martine Aubry, est enclenchée. Avec Martine Aubry, le PS s’offre le luxe d’ouvrir un boulevard à Mr Sarkozy pour 2012.<br /> C’est accepter un retour en arrière par des pratiques staliniennes de magouilles pour garder le pouvoir, au mépris du peuple d’adhérents qui fait que le PS n’a plus que 150 000 adhérents au jour d’aujourd’hui, et certainement moins dès l’année prochaine!<br /> C’est pour tout cela si, par malheur, elle arrive à être la 1ère secrétaire, que je quitterai le Parti Socialiste au lendemain de son hold up !<br /> Cordialement<br /> Th. HERINCKX<br />  <br />
Répondre
D
<br /> <br /> Bonjour Thierry,<br /> <br /> <br /> Je suis bien d'accord avec l'essentiel de ton discours, à l'exception d'une chose. Les militants issus de Désirs d'Avenir sont désormais bien implantés à tous les niveaux du parti socialiste. En<br /> restant dans le PS, ils pourront faire la preuve qu'ils sont loins de ce qu'on a prétendu : des supporters. Alors, il faut rester. Sauf si Ségolène Royal crée son parti, auquel cas, ils pourront<br /> faire leurs preuves à ses côtés.<br /> <br /> <br /> <br />