Clarifier les relations de la droite avec le patronat guadeloupéen
Par Delphine Batho
Nous dénonçons la violence inouïe des déclarations du Medef contre Ségolène Royal exigeant "qu'elle se casse".
Après l'UMP, c'est donc au tour du syndicat des profiteurs de littéralement "péter les plombs". Mais ne lui en déplaise, le Medef n'est pas propriétaire de la Guadeloupe.
Tout cela est symptomatique de l'attitude d'un patronat qui, après avoir fait rappeler Jego à Paris, bloque ostensiblement toute sortie de crise.
Qu'attend l'UMP pour se désolidariser de ces extrémistes ?
Pourquoi le gouvernement n'est-il pas aux côtés des salariés dans les négociations ? Pourquoi est-il physiquement absent et donne-t-il l'impression de jouer le pourrissement ?
Il est temps que la droite clarifie une fois pour toutes ses relations avec les quelques patrons qui asphyxient la Guadeloupe.