Ségolène Royal, les fraudeurs et leurs défenseurs

Publié le par Désirs d'Avenir Rueil

Quel bizarre argument utilisent ceux qui n’ont pas apprécié que Ségolène Royal demande à la direction des sanctions, soit pour les fraudeurs si la tricherie est avérée, soit pour les auteurs du livre « Hold-uPS, arnaques et trahisons » s’il s’agit d’accusations gratuites ? Quel argument nous ressasse-t-on à longueur de colonnes de la presse ? Qu’elle ne pouvait pas ignorer que la fraude était connue et généralisée depuis des décennies !


Si un acte illégal est ancien, il en devient légitime ? Une espèce de jurisprudence, en quelque sorte !


Sur quel air faut-il le chanter que ça n’est pas la fraude qu’on ignorait et que Ségolène Royal ignorait, c’est l’ampleur de celle-ci ?


On a tous vu, dans nos sections, de bonne âme pour nous dire, un soir de vote que « c’est pas grave si on vote dans une boîte à chaussures, s’il n’y a pas d’isoloir, on n’est pas riche ». C’est pas grave si, brutalement, apparaissent des militants qu’on n’a jamais aperçu dans une AG de section et dont on serait bien en peine de vérifier l’identité ! « Après tout, on est entre camarades, on peut bien se faire confiance ! »


Ce qu’on ne savait pas, c’est le fait qu’on a mis en place un véritable système pour que jamais le vote des militants ne dérange les petits plans mesquins de ceux qui ne veulent pas perdre les bonnes places qu’ils se sont attribuées, alors qu’on espère d’eux la déontologie propre au parti de Jaurès et de Blum.


Martine Aubry a annoncé une moralisation des élections internes au PS. On attend de voir ! Si celle-ci n’arrive pas rapidement, il reste probable que de nombreux camarades excédés iront voir ailleurs !

PS : merci à Fanch pour le dessin.

Publié dans Mes chroniques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article