Depuis 2007 et le début de la crise, Ségolène Royal apporte des solutions travaillées et expertisées
Déjà en 2007 (Pacte présidentiel) :
- Inscrire dans les statuts de la BCE les objectifs de croissance et d’emploi
- Créer un gouvernement de la zone euro capable d’agir
- Tirer vers le haut le niveau de vie et la protection sociale dans tous les pays européens grâce à un protocole social
- Introduire le respect des normes sociales et environnementales dans les mesures de l’OMC
- Démocratiser le FMI et la Banque Mondiale et les mettre au service du développement humain
- Mettre en place une taxation sur les transactions financières
- Réduire les coûts bancaires
- Soutenir les PME avec la création de fonds publics régionaux de participation
- Créer un « small business act » : réserver aux PME une part dans les marchés publics
- Donner la priorité à l’investissement des entreprises : un taux d’impôt plus bas si les bénéfices sont réinvestis
- Conditionner les aides publiques
En 2008 (Rencontres internationales, contribution au congrès PS, livre « Si la gauche veut des idées » avec Alain Touraine) :
- Créer une banque publique pour les PME
- Redéployer les aides publiques vers les PME
- Réformer en profondeur le système bancaire
- Renationaliser certaines banques ou mener un contrôle effectif de l’État (entré aux CA)
- Créer à l’échelle de l’Union européenne de nouveaux financements innovants du développement
- Interdire aux établissements financiers d’engager plus d’argent que ne le permettent leurs réserves
- Lutter efficacement contre les paradis fiscaux et le blanchiment d’argent sale
- Investir massivement au niveau européen dans les énergies renouvelables
En 2009 (Rencontres internationales, Essai fondation Jean Jaurès « Obama, Lula, Forum Social, 10 leçons convergentes ») :
- Faire de la crise l’occasion d’une redéfinition radicale de nos manières de produire de la richesse et de la partager
- Permettre aux clients et salariés des établissements bancaires d’exercer un droit de contrôle
- Instaurer un ordre international juste
- Associer altermondialistes, militants de toutes les gauches, républicains et démocrates attachés à la puissance publique
- Instaurer des règles prudentielles plus strictes pour les banques
- Nationaliser partiellement certaines banques
- Plafonner les rémunérations de dirigeants d’établissements aidés par l’État
- Lancer un plan européen d’investissements massifs dans la croissance verte
En 2010 (Rencontres internationales, UPP, déplacements de terrain) :
- Faire la « révolution fiscale » et instaurer une fiscalité plus favorable à l’investissement qu’à la distribution des profits
- Contrôler certains prix de l’énergie
- Taxer les super-profits pétroliers
- Stabiliser les taux de change internationaux avec une coopération permanente entre les États-Unis et l’UE
- Impliquer également les autorités chinoises et japonaises dans une négociation quadripartite sur les monnaies
- Supprimer les produits dérivés sur les dettes souveraines
- Créer un budget européen
- Renouer avec une politique industrielle française et européenne
- Nouer des alliances entre l’Europe et certains pays émergents
- Instaurer un protectionnisme intelligent imposant aux portes de l’UE le respect de normes sociales et environnementales
En 2011 (Rencontres internationales et locales, UPP, « Lettre aux Résignés et aux Indignés qui veulent des solutions ») :
- Créer un fonds souverain européen (ou Trésor public européen)
- Dans ce cadre, mettre en place des Eurobonds
- Créer une agence de notation publique et indépendante
- Mettre en place un gouvernement européen démocratique et capable d’agir
- Taxer les transactions financières (adoption de résolutions en ce sens aux Parlements européen, français et allemand)
- Interdire les spéculations sur les dettes des États
- Réformer le système bancaire et appliquer dès maintenant les règles prudentielles de Bâle III
- Réduire la dette en gageant chaque nouvelle dépense par une économie et en relançant l’activité via un grand plan européen axé sur la croissance verte et en faisant en sorte que les PME puissent enfin avoir accès au crédit bancaire
- Renationaliser une partie des dettes
Ces propositions ont été élaborées suite :
- À plus de 200 déplacements de terrain
- À de multiples rencontres avec des dirigeants du monde entier qui réfléchissent à des idées neuves
- À de nombreuses UPP organisées avec les citoyens, des économistes et des professionnels
- Ségolène Royal ajoute à l’expertise une vision cohérente et une volonté politique, ainsi qu’une hiérarchie des priorités.