Le désordre injuste de Nicolas Sarkozy
Chers amis, Chères amies,
L’heure du bilan approche pour Nicolas Sarkozy. Il a fait énormément de promesses en 2007 et encore beaucoup depuis. Quelques exemples récents de résultats de sa politique attestent à quel point il a plongé la France dans un désordre social injuste :
Il avait fait de la lutte contre l’insécurité la première de ses priorités. Chacun se souvient de ses promesses en la matière. Le rapport de la Cour des Comptes sur l'organisation et la gestion des forces de sécurité publique qui vient d’être rendu public constitue un tournant majeur car, pour la première fois, une évaluation objective et indépendante dresse le bilan réel de la politique de sécurité conduite depuis plusieurs années par l’actuel gouvernement et le précédent dont Nicolas était ministre de l’Intérieur. Ce rapport dément point par point la prétendue réussite de sa politique de sécurité. Cette fois, ce n'est pas l'opposition qui le dit, ni les syndicats de police, mais la Cour des Comptes.
Celle-ci dresse un état des lieux très préoccupant concernant la baisse des effectifs, la réduction des budgets de fonctionnement, les dégâts de la politique du chiffre, les résultats statistiques en trompe l’oeil, l'inégale répartition des policiers sur le terrain…
Nicolas Sarkozy s’était auto-proclamé le candidat du pouvoir d’achat. Une étude vient de révéler ce que Ségolène Royal a dénoncé à de nombreuses reprises en demandant le gel des prix des carburants (permis par le code de la concurrence), à savoir que les pétroliers ne répercutent pas intégralement sur les prix à la pompe les baisses de cours du brut pour augmenter leurs marges. Le consommateur en est évidemment la victime et les actionnaires de Total les gagnants malgré les rodomontades de Nicolas Sarkozy (« Les propos de monsieur de Margerie sur le litre à 2 euros sont indécents […] Je vais m’en occuper »).
Combien de fois a-t-on entendu Nicolas Sarkozy dire qu'il allait mettre au pas le capitalisme et faire la réforme des banques ? Là encore, la réalité des faits rattrape les promesses non tenues puisque la Haute autorité de la concurrence vient une nouvelle fois d'épingler les banques pour des pratiques abusives dont leurs clients sont victimes. Ségolène Royal fera la réforme bancaire qui est la « clé de la relance économique ».
Début juin, en Charente, Nicolas Sarkozy, à grand renfort de communication élyséenne, a pris des engagements pour répondre en urgence, à la détresse des agriculteurs touchés par la sécheresse. Le journal La Charente Libre vient de faire le bilan de ces promesses : « quatre semaines plus tard, c'est zéro pointé » : l'armée qui devait apporter son soutien au transport et au stockage de la paille nécessaire aux éleveurs, est aux abonnés absents. Les tarifs de la SNCF pour le transport de paille n'ont pas été baissés, de même que les tarifs autoroutiers. Enfin, les reports de remboursement de prêts ne concernent qu'un tout petit nombre d'éleveurs. Comme le dit un agriculteur charentais : « on se sent abandonnés ».
Les promesses non tenues ont été érigées en méthode de gouvernement par le pouvoir en place. Elles décrédibilisent la parole politique dans son ensemble. Les Français constatent tous les jours que les actes et les résultats sont le contraire des mots prononcés.
La présidentielle de 2012 permettra de choisir une présidente dont l'action s'appuiera sur trois piliers :
* Respecter les Français en tenant les engagements pris
* Trouver des solutions concrètes aux problèmes rencontrés par nos concitoyens
* La recherche constante de l'ordre social juste
Ségolène Royal saura être cette présidente.
L'Équipe de Ségolène Royal