Ségolène Royal sur LCI

Publié le par Désirs d'Avenir Rueil

La polémique sur le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand, mis en cause pour un livre où il raconte une expérience de tourisme sexuel en Asie et pour une intervention dans un procès, s'est poursuivie durant tout le week-end. Invitée du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro dimanche soir, Ségolène Royal n'y a d'ailleurs pas coupé. Priée de s'exprimer sur l'affaire, la présidente PS de la région Poitou-Charentes, a estimé qu'il appartenait au chef de l'Etat de décider de l'avenir de Frédéric Mitterrand à son poste de ministre de la Culture.
 
"La question relève du président de la République, c'est lui qui nomme les ministres, c'est à lui d'évaluer, devant la polémique, ce qu'il convient de faire, c'est de sa responsabilité". Revenant sur le cœur même de l'affaire, la présidente PS du Poitou-Charentes a d'ailleurs refusé d'accabler ou de défendre
Frédéric Mitterrand.

 





Pour elle, le ministre "s'est expliqué, il a avoué avoir un certain nombre de choses, il les a condamnées". "Je ne participe pas aux chasses à l'homme", "je n'ai pas à juger moralement les actes d'un homme" et "ce n'est pas à moi de m'ériger en juge", a-t-elle dit. "Ceux qui l'accablent et ceux qui le défendent ont tort les uns et les autres, il n'y a pas de faits judiciaires établis", a ajouté l'ex-candidate socialiste à la présidentielle qui a tenu à condamner le tourisme sexuel.






Quant aux  déclarations virulentes du porte-parole du PS Benoît Hamon sur Frédéric Mitterrand, Ségolène Royal a indiqué "ne pas regretter que des responsables socialistes aient une liberté de parole". "Sur ces sujets de société, chacun a le droit de dire ce qu'il ressent, ce qu'il a sur le coeur", a-t-elle ajouté, jugeant que l'amalgame entre PS et FN, évoqué plus tôt dimanche par Eric Besson (lire notre article : Mélenchon, Besson et Besancenot déplorent la polémique), était une "caricature excessive". "Entre l'affaire Clearstream, l'affaire du ministre de la Culture, toutes ces affaires secondaires qui sont graves dans les faits (...), les Français ont le sentiment qu'on leur parle beaucoup de choses qui n'intéressent pas vraiment ce qu'ils vivent et la crise qu'ils subissent", a-t-elle déclaré in fine.

Source :
LCI.fr.
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