Des mesures de Sarkozy rendent hommage à mon pacte présidentiel
Ségolène Royal, candidate malheureuse à l'élection présidentielle, a estimé lundi à Poitiers que certaines des premières mesures annoncées par le président de la République, Nicolas Sarkozy, rendaient « hommage à bien des volets de mon pacte présidentiel ». »Des propositions de mon pacte présidentiel contestées par Nicolas Sarkozy sont aujourd'hui dans un projet de loi comme le revenu de solidarité actif ou le co-développement », a constaté Mme Royal lors d'un « briefing » avec la presse sans caméra ni micro, à la maison de la région à Poitiers qu'elle retrouvait après la présidentielle et une semaine de vacances en Tunisie.
« Ce projet se met en place avec la personnalité avec laquelle j'ai travaillé sur ce sujet pendant la campagne présidentielle. C'est un hommage en quelque sorte qui est rendu à bien des volets de mon pacte présidentiel », s'est-elle réjoui, en faisant référence à Martin Hirsch, nommé Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.
Mme Royal, qui a expliqué qu'elle ne se présentait pas aux élections législatives « pour éviter le cumul des mandats », estime que cela ne « l'empêchera pas de s'exprimer ». « J'aurais une tribune quand j'aurai quelque chose à dire », a-t-elle précisé.
La députée des Deux-Sèvres, qui a appelé les électeurs à « donner la plus grande majorité possible aux élus socialistes », a « reçu une centaine de demandes » de candidats lui demandant de venir les soutenir. Elle se déplacera pour cela « en région et dans toute la France ».
Arrivée à mi-journée en train à Poitiers, souriante et bronzée, « après quelques jours de repos bien mérités », Ségolène Royal a présidé l'après-midi une commission permanente du conseil régional de Poitou-Charentes. Applaudie à son arrivée, elle s'est dit « très heureuse de se retrouver ici où le travail a toujours continué ».
« Je suis content de la garder. Je n'aurai pas aimé qu'elle nous quitte. Je vais pouvoir la battre aux prochaines élections régionales », a déclaré Henri de Richemont (UMP), leader de l'opposition au conseil régional.