Lybiagate : le couple de pâtissiers de l’Elysée doit être démissionné !
Dans le billet d'hier (voir billet précédent) consacré à l'affaire au goût de yaourts bulgares avariés, il était question des arrangements avec la réalité chez les Sarkozy. Nicolas le pâtissier et son « épouse », celle qui affichait fièrement le fait de ne pas avoir de sang français qui coule dans ses veines, ont roulé leur monde dans la farine médiatique. Quand ce couple diabolique mettait en place des usines à gaz dans sa petite commune de Neuilly, en superficie s'entend, personne ne trouvait à redire. Même quand l’hebdomadaire satirique, le Canard Enchaîné, révélait la vaste escroquerie à l’immobilier, c'est-à-dire l’acquisition d’un appartement dans des conditions d’opacité mafieuse, la France faisait la sourde oreille. Plus grave, 53 % des électeurs de la dernière élection présidentielle ne leur ont-ils pas accordé leurs suffrages ? Il ne pouvait avoir une meilleure prime à la casserole ! C’est un peu comme si le gouverneur de la banque fédérale américaine se décidait à communiquer les clés de tous les coffres forts à Al Capone.
Aujourd’hui, une affaire d’une toute autre ampleur que les magouilles de Neuilly explose à la face du monde, en particulier de la France. Les Français par l’intermédiaire de leur couple présidentiel participent au réarmement d’un pays réputé INFREQUENTABLE, en raison de sa participation aux actions terroristes de grande envergure et conflits armés divers : base arrière de terroristes recherchés par les polices du monde entier, attentats contre les avions de la Pan Am et de la défunte UTA, guerres frontalières.
Il y a donc eu, comme le précisait plus tôt le fils du Guide de la révolution libyenne, Saïf Al Islam, des marchandages sur le dos des otages bulgares et du médecin palestinien qui étaient détenus depuis huit ans au motif d'avoir délibérément inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants libyens dans un hôpital de Benghazi.
Pour 402 millions de dollars portant sur l'achat d'équipements militaires, a-t-on appris jeudi de source libyenne, soit 168 millions d'euros pour l'achat de missiles antichar Milan et un contrat de 128 millions d'euros pour des systèmes de communication, le colonel Mouammar Kadhafi pourra librement tester ses armes sur de prochains champs d’opérations militaires, par exemple, en Irak, Palestine, Liban, Israël, Tchad, Soudan et autres.
Qu’on se le dise, la France peut désormais revendiquer, elle aussi, le statut « d’Etat voyou », comme la Corée du Nord, la Syrie, l’Iran et tous ceux que les américains classent dans « l’axe du mal ». Doit-on s’attendre à de futures frappes chirurgicales sur la Tout Eiffel ? La France connaîtra-t-elle bientôt un embargo comme l’Irak sous Saddam Hussein ? Faut pas rêver !
Ce qu’il faut retenir de cette sordide transaction Sarkozy-Kadhafi au nom des intérêts des marchands d’armes et industriels qui ont activement contribué à la victoire du patron de l’UMP, c’est l’affaire d’Etat qui secoue les fondements de la démocratie française. Les Sarkozy ont menti de A à Z, trompant leurs électeurs, bafouant les institutions et mettant à mal les relations avec les partenaires européens. Le locataire de l’Elysée qui s’envole aux Etats-Unis où il fera probablement son footing avec son modèle, George W Bush, doit être entendu immédiatement. Ne l’oublions pas, même si les médias aux ordres essayent de calmer la crise institutionnelle, dans des affaires similaires, il y a eu les scandales de l’Irangate et du Watergate, comme l’a si justement souligné le frère AJM (http://allainjulesblog.blogspot.com)
La France n’a plus de président depuis le départ de Jacques Chirac, qui n’était pourtant pas exempt de reproches, mais plutôt deux acteurs de série B qui se prennent pour les nouveaux Kennedy. Une commission d'enquête doit siéger et la démission immédiate du couple de pâtissiers de l’Elysée doit suivre, à défaut le pire est à venir.
Source : A2N