Campagne d'Amnesty International en chanson

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"On en a marre de la terre des hommes. Il est temps de changer la donne", fredonnent en coeur 17 personnalités féminines, chanteuses professionnelles ou non.
 
Composée par deux hommes, Marka et Thierry Robberecht, au profit de la campagne d’Amnesty International contre les violences faites aux femmes, la chanson « On en a marre », en vente au prix de 4 euros et téléchargeable gratuitement sur le site d’Amnesty, dit « halte » aux violences en musique.
 
Selon Amnesty International, 3 femmes sur cinq sont victimes de violences physiques, psychologiques ou sexuelles, de par le monde. La campagne « Mettre fin à la violence contre les femmes », lancée en mars dernier, entend soutenir les efforts des mouvements de droits des femmes en Belgique et ailleurs grâce à des actions de sensibilisation de l’opinion publique.
 
En Belgique, sous l’impulsion de la comédienne Laurence Bibot, une cinquantaine de personnalités du monde artistique, sportif, littéraire et audiovisuel, notamment, ont accepté de parrainer la campagne.
 
La chanson « On en a marre », composée par deux hommes pour des femmes, espère interpeller la population avec ses paroles fortes sur une musique rythmée.
 
"Cette chanson, c’est le résultat d’une solidarité, d’une générosité et d’un grand coeur de la part de tous ceux qui ont participé au projet", s’est réjouie mardi Françoise Guillitte d’Amnesty International. "Elle est un appel aux décideurs de ce monde, qui sont généralement des hommes, pour leur dire de ne pas nier les conséquences dramatiques des violences faites aux femmes, et pour leur dire une nouvelle fois qu’il est temps d’agir".
 
Dix-sept personnalités féminines ont accepté de chanter leur ras-le-bol par rapport aux violences faites aux femmes. Laurence Bibot, Lio, Viktor Lazlo, Annie Cordy, Sandrine Collard, Jo Lemaire, Natacha Atlas, Marie Daulne, Sandra Kim, Soda, Nathalie Uffner, Sanya Maas, Carine de Brab, Muriel Sarkany, Mélanie Martins, Juliane Deville et Noémie prêtent ainsi leur voix pour la bonne cause.
 
"L’opération n’est pas commerciale. Nous n’avons pas encore de distributeur. Mais si la vente de ce CD peut rapporter un peu d’argent pour combattre la violence contre les femmes, ce n’est évidemment que positif", insiste Françoise Guillitte. Amnesty International espère ainsi que la chanson sera largement diffusée en radio et que son clip, réalisé par Serge Honorez, trouvera une place de choix dans les grilles des télévisions belges. "Nos conditions de filles, personne ne s’en soucie. Notre état de gonzesse, personne ne s’y intéresse", clament encore les 17 chanteuses. Mais cette chanson, comme le dit Annie Cordy dans le clip, c’est justement parce que "les femmes, elles, elles veulent qu’on s’y intéresse".
 
Vous pouvez écouter la chanson en entier en cliquant ici.
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