Comment se décrédibiliser
Hier au Zénith de Paris, un débat de haute tenue devait se tenir entre les 3 candidats à l'investiture socialiste pour les présidentielles de 2007.
Le débat était bien là, mais on repassera pour la haute tenue.
Celui-ci étant censé être interne et réservé aux seuls militants, certains ont sans doute cru que leurs agissements ne passeraient pas les murs de la salle de spectacle, en quoi ils se sont trompés et la presse et les médias ne se sont pas privés d'évoquer les sifflements, les quolibets et autres sympathiques manifestations de la peur envers Ségolène Royal. Car il s'agit bien de peur, si l'on n'a pas trouvé meilleur moyen pour essayer de la décrédibiliser aux yeux de ceux qui la soutiennent.
Au lieu de nous éloigner de notre candidate favorite, cela n'a servi qu'à nous en rapprocher d'avantage, à nous galvaniser pour gagner le combat. De tels agissements ne peuvent que nuire à leurs auteurs.
En attendant, l'image du Parti Socialiste ne s'en trouve pas redoré. Et cela ne fera de bien à personne.