Ségolène Royal et la taxe carbone

Publié le par Désirs d'Avenir Rueil

Encore une fois, contrairement à ce qu’a dit le Président de la République, je n’ai jamais signé la taxe carbone comme le prouve le contenu de la lettre qui accompagnait l’adhésion au Pacte (et qui figure sur le site de Désirs d’Avenir depuis 8 jours !).


Ce que j’ai écrit à Nicolas Hulot pendant la campagne présidentielle : « Une taxe carbone qui s’appliquerait à tous les combustibles fossiles, si j’en ai bien compris la logique, ne me semble pas la meilleure solution dans le contexte énergétique français marqué par une surproduction et une surconsommation d’électricité. Cette taxe risque de favoriser la consommation d’électricité et donne un avantage comparatif indu à la production électronucléaire. Surtout, son caractère indifférencié la rend socialement injuste et difficile à supporter pour les catégories les plus défavorisées de la population auxquelles les responsables politiques doivent garantir l’accès aux énergies et aux technologies propres. Plutôt que de mettre en exergue la taxe carbone, je propose, puisque c’est l’objectif qui compte, de mettre en place une politique énergétique ambitieuse fondée sur les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et la promotion des solutions renouvelables diversifiées et décentralisées. J’intègrerai la transformation du secteur des transports dans cette politique énergétique. La fiscalité - dissuasive et incitative – sera un instrument de cette politique. »


Ce n’est pas honnête de prétendre le contraire.


Mauvaise nouvelle pour les Français : un nouvel impôt est donc décidé.

Il n’est ni efficace, ni juste et la taxe carbone est un impôt vicieux pour deux raisons :

- Premièrement on doit payer tout de suite et pour les ristournes promises on nous parle d’une commission…

- Deuxièmement on n’a pas le choix de rouler ou de se chauffer propre tant qu’il n’existe pas d’équipements qui le permettent (transports en commun, voiture électrique, chauffage à énergie renouvelable, etc… !)


Les compagnies pétrolières dont Total sont oubliées alors que la taxation de leurs bénéfices permettrait de financer une industrie écologique.


A titre d’exemple, une famille de deux enfants qui doit obligatoirement utiliser une voiture va payer 200 euros d’impôts supplémentaires par an.

Ségolène Royal




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