Ségolène Royal : Créer un parti socialiste digne de ce nom

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Sur la lettre d’accompagnement de la carte du parti socialiste envoyée à tout militant(e), il y a ce texte :


« Cher(e) camarade, Tu viens de faire le choix d’adhérer au Parti Socialiste ou de renouveler ton engagement, c’est une décision importante. Elle correspond à une démarche fondée sur un idéal partagé, celui d’un monde plus juste, plus humain, plus fraternel, et qui fait de l’Egalité le fondement de notre action ».


La direction du PS qui vient de se mettre en place ne remplit pas ces conditions :

• « Idéal partagé » : tel, n’est pas le cas, puisqu’on tente d’imposer à nous les militant(e)s de la motion majoritaire, ce dont nous ne voulons pas. Nos idéaux ne sont donc pas partagés.

• « monde plus juste » Le vote du 25 novembre était entaché d’irrégularités, voire même de fraudes. De plus, une différence aussi infime, sur un si grand nombre de voix, aurait dû normalement conduire à un nouveau scrutin, étant donné que cette différence est à l’évidence en deçà de la marge d’erreur humaine pour décompter un si grand nombre de voix. Ce n’est donc pas un monde plus juste, mais bien de l’obstruction par un appareil hostile à Ségolène Royal et qui évite le vote des militants.

• « monde plus humain » Si, plus d’humanité, c’est tous contre une, c’est de la lâcheté, mais en aucun cas « un monde plus humain »

• « monde plus fraternel » Si la fraternité. C’est exclure l’autre, alors le PS actuel ne mérite en rien, ni ce qualificatif, ni cette dignité.

• « Egalité » Si l’égalité, c’est sciemment ignorer le vote de la moitié des militants du PS, c’est un mensonge.


Dans ces conditions, le « parti socialiste » actuel n’a de socialiste que le nom.


Un terme qui le caractériserait mieux est celui « bric-à-brac fédéré par la volonté d’exclure » celle qui avait porté haut les couleurs de la gauche en 2007, puisqu’elle avait réuni sur son nom près de 17 millions de suffrages, soit plus que toute autre candidature socialiste à une présidentielle, de toute l’Histoire de la France.


Il faut aider Ségolène Royal à créer un nouveau parti socialiste digne de ce nom et laisser le TSS (Tout Sauf Ségolène) là où il est
.


Par
Utica, dans le JDD

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