La faim dans le monde… et peut-être bientôt chez nous ?

Le magazine Alternatives Économiques a publié récemment un article concernant la faim dans le monde. Parmi les causes évoquées, figure notamment la désorganisation agricole.

En ces jours d'été, la transhumance des humains occidentaux vers les plages, la campagne ou la montagne... devrait être l'occasion de s'enrichir en observant l'environnement. Or, que voit-on le long de nos routes ? D'immenses champs de blé ou d'autres cultures mais de moins en moins de petites exploitations et de moins en moins de diversité.

Dans un article du Monde du 8 juillet, intitulé le défi du partage équitable des semences agricoles, il était expliqué qu'« en un siècle, les trois quarts de la diversité des plantes cultivées se sont volatilisés. Sur les quelque dix mille plantes vivrières ayant nourri l'humanité, 150 sont encore cultivées et une douzaine procure 80 % de l'alimentation végétale mondiale » et qu'à eux seuls, le blé, le riz, le maïs et la pomme de terre représentent 60 % des besoins végétaux dans le monde.

La sagesse venue des temps anciens devrait nous inspirer. Déjà en 820, Charlemagne avait fait répertorier 108 plantes devant être obligatoirement cultivées dans toute abbaye.

Il y a là un grand danger pour l'humanité, et pas seulement dans les pays pauvres.

Dans un même temps, lorsqu'un végétal habituellement consommé n'est plus produit à proximité, son transport participe au réchauffement climatique.

La chute de l'emploi agricole est également un dégât collatéral de cette industrialisation.

L'homme moderne recherchant sans cesse le profit a oublié que jusqu'à preuve du contraire, il n'existe qu'une seule planète habitable et nourricière.

J'invite ceux qui ont lu cela à continuer le débat, à apporter des arguments et des exemples de bonnes pratiques, en quelque sorte une espèce d'Université Populaire et Participative !